terrafutura.

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b/ Comment enrayer l'absurdité du Maïs

Nous pourrions favoriser la culture du Sorgho

 

Il appartient à la famille des graminées.

Le sorgho présente l'énorme avantage de supporter la chaleur et la sécheresse mais aussi les sols salins, calcaires ou même gorgés d'eau. Cette plante robuste pousse bien dans les régions à climat chaud ou tempéré. Dans nos régions, il peut se passer d'irrigation.

La graine de sorgho est riche en glucides (amidon), elle contient également des lipides et des protides ainsi que des fibres, des minéraux ( potassium et phosphore....) et des vitamines (sauf A).

Le sorgho peut etre  utilisé pour faire de la farine servant à l'alimentation animale ou humaine (boulangerie).

 

Favoriser la culture du lin

 

c'est une plante annuelle ou vivace qui pousse dans toutes les régions tempérées ou subtropicales.

 

La multiplication du lin est des plus faciles, le semis fonctionne très bien, d'ailleurs, il se fait naturellement ; on peut également diviser les touffes.

Le lin est une importante source végétale d'oméga-3

 

Confectionner un regime alimentaire pour les animaux d'élevages à partir de sorgho et de lin permettrait déja de réduire considérablement la consommation d'eau et rétablir l'equilibre Oméga 6/ Oméga 3 de nos viandes et de nos oeufs.

 

Mais ce n'est pas tout!

 

Pour réduire l'apport en engrais azotés et donc la contamination de l'eau par les nitrates, nous pourrions à nouveau faire tourner les cultures voir les mélanger quand c'est possible. En effet certaine plantes comme les pois ou le lupin fixe l'azote et n'ont donc besoins d'aucun engrais.

 

Le lupin: les bactéries hébergées par ses racines fixent l'azote de l'air pour en faire des éléments fertilisants azotés : cette plante constitue donc un engrais vert qui permet l'économie d'engrais chimique azoté.
Le lupin est même capable de pousser dans des sols acides, sableux, où d'autres cultures périraient.

 

Ses graines sont doublement précieuses car elles ont une teneur en protéines supérieure à celle de tous les protéagineux cultivés (40% pour le lupin contre 30% pour le soja) et elles permettent de produire une huile d'excellente qualité.

Pour l'alimentation animale le Lupin peut remplacer le Soja importé (apport en protéines).

 

Planter ce genre de plante avant de cultiver du maïs permet de réduire de 30 à 40 kg l'apport d'engrais/hectare.

Au lieu de ça, on continue de cultiver maïs sur maïs ou blé sur blé en appauvrissant les sols qui sont lessivés de leurs apports chimiques en nitrates lorsque les terrains sont laissés nu.

Ces nitrates se retrouvent bien sur dans l'eau "potable".

Pour infos 2 millions de français n'ont pas accés à l'eau potable.

 

En ce qui concerne les pesticides, les chercheurs de l'INRA s'accordent à dire que l'uniformité des cultures favorise l'emergence de maladies. Le mélange des variétés cultivées permet de moins traiter.

 

En ce qui concerne l'alimentation animale, le mélange sorgho/lin/lupin est une bonne alternative, mais il faut surtout revenir aux paturages, aux élevages de plein air, bref à des exploitations à l'echelle humaines qui privilégient aussi les circuits courts.

Le simple fait de nourrir les bovins en pature ou d'élever de la volaille en plein air reduit le déséquilibre oméga 6/ oméga 3 car l'herbe contient des oméga 3.

De plus les patures fixent une grande quantité de CO2 et les vaches qui mange moins de maïs fermentés rejettent moins de méthane.

 

Je vous résumerai dans cette rubrique les conditions d'élevage des porcins: les hangards gigantesques, des animaux nourrient avec des déchets qui viennent du bout du monde, des porcs gavés d'antibiotiques ou d'hormones permettant de déclancher l'ovulation des truies, des porcelets qu'on appel minerai car il faut les extraire de la mère epuisée.........Et au final des éleveurs surendettés à qui l'on achète de moins en moins chère la viande mais en leur demandant de dépenser toujours plus pour s'agrandir et produire encore plus!

 

Ni les paysans ni les consommateurs ne peuvent etre satisfait d'une telle situation! cependant la peur du changement reste pour le moment la plus forte...Et puis il faut bien que les multinationnales de la grande distribution, de la pharmacologie ou de la chimie vivent non?

 

Pourtant adopter ce modèle au dépend du maïs permettrait :

 

-de nous liberer des contraintes liées à l'importation du soja

-de réduire la quantité d'engrais utilisés

-de baisser trés fortement notre consommation d'eau

-de retrouver une eau potable dans de nombreux endroits

-de manger des viandes et des oeufs ayant un apport en oméga 3 suffisant et donc d'inverser la courbe concernant l'augmentation de certaines maladies cardiovasculaires et autre.

-de reduire le bilan carbone lié à l'importation tout comme les emissions de methanes liés à la fermentation du maïs.

 

Mais qui aura le courage de remettre en cause un système productiviste mis en place aprés la seconde guerre mondiale. Si ce mode de production a eu ses vertues et a  repondu à la crise alimentaire d'aprés guerre, aujourd'hui il faut revenir à un système agricole plus sain, plus econome, faisant appel à un savoir ancestral et plus proche de la nature. Un modèle agricole plus Humain!

 



15/08/2012
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